La location meublée possède une fiscalité différente de la location classique à nu. C’est d’ailleurs pour cette caractéristique que beaucoup d’investisseurs optent pour le statut de LMNP ou LMP (non-professionnel ou professionnel). Différents choix s’offrent à eux. En voici les détails.
LMP
Que ce soit pour les LMNP ou les LMP, les revenus issus de la location sont tous considérés comme étant des BIC. Dans le cas des professionnels, ils ont le choix entre trois différents régimes :
Micro-entreprise: si les loyers sont inférieurs à 70 000 euros, faisant bénéficier aux investisseurs de procédures d’impositions très simplifiées et d’un abattement forfaitaire automatique de 50 % sur les revenus imposables.
Le régime réel d’imposition: permettant aux investisseurs de déduire des charges comme les frais de notaire, les intérêts d’emprunts ou les frais d’entretien, de ses revenus locatifs imposables. Un amortissement de l’actif et de ses éléments est aussi possible sur une période de 5 à 10 ans.
L’impôt sur les sociétés : si les investisseurs ont acquis le bien via une société.
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LMNP
Pour les loueurs meublés non professionnels, ils ont deux options :
Le régime des micro-BIC : ce mode d’imposition s’applique si les revenus locatifs n’atteignent pas les 72 600 euros par an. L’abattement forfaitaire est lui aussi de 50 %, sauf pour les résidences tourismes qui où celui-ci atteint 71 % !
Le régime réel simplifié : c’est le régime qui s’applique pour les revenus au-delà du seuil des 72 600 euros. Ici aussi, la plupart des charges auxquelles le propriétaire est soumis sont déductibles des loyers imposables. Et avec la possibilité d’amortissement, ça peut faire tomber l’impôt à zéro (par contre, pas de possibilité de déficit foncier).
Voilà alors les aspects de la fiscalité des deux catégories de la location meublée. Les investisseurs devront faire le bon choix afin que les impôts ne pèsent pas trop sur les performances de leur placement.